Le Cégep de Rosemont a rencontré Gabriel, un étudiant du programme Techniques d’aménagement et d’urbanisme. Découvre ce qu’il apprécie de sa formation et du cégep!
Le cheminement scolaire
Qu’est-ce qui t’a amené à étudier en Aménagement et urbanisme?
J’ai un père qui travaille déjà dans le domaine de l’urbanisme. C’est lui qui m’a parlé du programme et un peu de ses débouchés.
Je trouvais que c’était très intéressant. Je suis quelqu’un qui aime tout ce qui touche la géographie. J’aime comprendre comment les villes sont construites et les raisons qui expliquent pourquoi les rues sont placées d’une certaine façon. J’aime aussi savoir pourquoi les installations sont construites à un endroit en particulier.
C’est une technique qui nous permet de gérer tout ça.
Aussi, la technique va me permettre de travailler à l’intérieur comme à l’extérieur, et d’avoir un contact avec les gens. Ça aussi, c’est important pour moi.
Le visage humain du collège
Comment décrirais-tu l’ambiance qui existe au Cégep de Rosemont?
L’ambiance au Cégep de Rosemont est vraiment très agréable. Dès la première journée, on est accueilli par des élèves qui nous guident et nous aident à nous retrouver. C’est vraiment une ambiance très conviviale. Ce n’est pas nécessairement le plus gros cégep, alors ça fait en sorte aussi qu’on se croise souvent.
L’excellence des programmes
Comment décrirais-tu les cours? Qu’est-ce que vous apprenez dans le programme?
Ce que l’on apprend dans nos cours est vraiment très diversifié. On a des cours de dessin, d’arpentage, de droit, de réglementation municipale… On a vraiment beaucoup d’activités d’apprentissage différentes.
Il y a toujours une partie théorique dans tous les cours parce qu’il faut savoir la matière avant de pouvoir l’appliquer. Par exemple, dans les cours de dessin, on va apprendre des notions de dessin puis on va vraiment embarquer vite sur le dessin. On va dessiner des bâtiments et des plans d’implantation, par exemple. En arpentage, les professeurs nous expliquent comment fonctionnent les machines, les stations totales, les niveaux, etc. Ensuite, on va aller sur le terrain pour prendre des mesures, effectuer des exercices… C’est vraiment plus agréable parce qu’on peut vraiment voir comment ça fonctionne! Je me souviens aussi d’un cours de réglementation où l’on nous demandait de redévelopper un quartier. On ne nous guidait pas nécessairement, c’était vraiment à nous de décider ce qu’on voulait faire et comment on voulait redéfinir ce quartier. C’était vraiment intéressant de faire ça!
Même pour les gens qui ne veulent pas aller nécessairement travailler en urbanisme dans les villes, c’est une technique qui va te permettre de découvrir plusieurs autres facettes. Par exemple, en dessin, on va découvrir des notions d’architecture, on va faire du dessin à la main et du dessin par ordinateur.
Il y a des cours d’arpentage où nous nous rendons à l’extérieur pour prendre des mesures. On apprend comment fonctionnent certains instruments.
Au niveau de la réglementation, on va comprendre les différents paliers de réglementation, que ce soit au niveau gouvernemental, régional et même local. En droit, on apprend certaines notions qui vont être pratiques dans notre travail.
Est-ce qu’il y a un cours ou un projet en particulier que tu as vraiment aimé?
Un des projets que j’ai vraiment aimé, c’est dans mon cours Planification urbaine et régionale. On nous avait donné un terrain qui était vague puis on nous avait dit: « On voudrait que ce terrain soit développé et densifié.» Nous devions décider, en équipe, ce qu’on pouvait faire pour que le quartier soit agréable à vivre tout en étant pratico-pratique pour tous les habitants qui vivraient là.
Nous avons analysé la réglementation de la ville et nous avions discuté pour déterminer ce qu’on pouvait développer pour que les gens aiment vivre dans notre nouveau quartier.
C’était vraiment agréable de faire ça, parce qu’on sent vraiment que ce qu’on le fait dans nos cours, au bout du compte, va nous permettre d’aider les gens à vivre dans un environnement plus agréable.
Comment me décrirais-tu l’ambiance dans tes cours?
L’ambiance dans les cours est vraiment très agréable. Le fait que l’on soit une petite cohorte, c’est excellent parce que tout le monde se connait.
Ça fait aussi en sorte que les gens ne sont pas nécessairement gênés de poser leurs questions. Puis, quand on pose des questions, justement, on interagit avec les enseignants et les élèves. Les autres sont toujours prêts à renchérir sur nos questions. Ça nous fait même apprendre des trucs qui ne sont pas nécessairement toujours prévus dans les cours. Une discussion avec un enseignant ou avec un autre élève, ça peut nous amener vers d’autres sujets, et ça nous permet d’approfondir la matière encore plus.
Comment décrirais-tu tes enseignants?
Les enseignants dans notre technique sont vraiment dévoués, ils sont là pour nous. Ce sont tous des enseignants qui ont travaillé dans le milieu et qui ont occupé des emplois reliés aux cours qu’ils enseignent. Par exemple, les cours d’arpentage sont donnés par un arpenteur, les cours d’architecture sont donnés par une architecte, les cours de construction sont donnés par un inspecteur en bâtiment. Ce sont des gens qui connaissent leur matière et qui vont être capables de répondre adéquatement aux questions qu’on leur pose.
Ce sont aussi des enseignants très présents, toujours là pour la réussite de n’importe quel élève. S’ils voient qu’un élève a de la misère, ils vont vraiment l’aider pour s’assurer qu’il comprenne la matière, pour qu’il puisse vraiment s’épanouir dans la technique. Il n’y a personne qui est laissé au dépourvu.
Qu’as-tu le plus aimé de ton programme?
Comme c’est une petite technique, nous ne sommes pas beaucoup d’étudiants et ça crée un esprit de groupe. On s’entraide pour tout, on sort ensemble, tout le monde se connait. C’est ça que j’aime le plus.
Comment décrirais-tu ta profession à une personne qui ne connait pas du tout le domaine?
Les techniciens en aménagement et urbanisme peuvent travailler à plusieurs endroits. Le plus gros débouché, c’est devenir inspecteur municipal. Tu vas donc travailler pour une municipalité pour analyser des permis, des demandes de règlements, etc. Tu vas pouvoir conseiller les gens et les informer sur ce qu’ils peuvent ou ne peuvent pas construire à tel endroit, par exemple. Tu vas aussi aider des urbanistes à réaliser certains projets pour développer les villes. Une partie du travail se fait aussi à l’extérieure. Tu vas aller vérifier ce que les gens ont fait pour t’assurer que tout est conforme.
Tu parles aux citoyens alors il faut quand même avoir une certaine facilité à parler aux gens.
Quelles sont selon toi les qualités essentielles pour être un bon technicien en aménagement et urbanisme?
Ça prend une personne qui est à son affaire parce qu’elle devra être capable de jongler avec différents paliers de réglementation. Ça prend aussi des personnes qui ne sont pas nécessairement trop gênées, parce qu’elles vont avoir à discuter avec le public, conseiller les citoyens, les informer de la réglementation, etc.
La créativité est aussi une autre qualité que ça peut prendre. Les techniciens pensent à la ville de demain. On veut donc des gens capables d’apporter de nouvelles idées, des nouvelles créations, pour éviter que les villes se ressemblent les unes les autres.
Dirais-tu que c’est un travail individuel ou d’équipe?
C’est vraiment un travail d’équipe. Généralement, tu vas travailler dans des villes où il y a plusieurs inspecteurs qui sont avec toi. Tu vas discuter de réglementations, de différents cas, etc. L’avis d’un collègue est toujours grandement apprécié parce qu’il peut penser à quelque chose à laquelle toi, tu n’avais pas pensé. C’est toujours intéressant de mettre des idées ensemble!
La vie étudiante
Que retiens-tu de ton passage au Cégep?
Il y a beaucoup de choses que je peux retenir. J’aimerais vraiment retenir tous les liens que j’ai créés à l’école, que ce soit avec mes enseignants, avec mes compagnons de classe, mes amis. Ce sont des amitiés qui vont perdurer au-delà du cégep, mais aussi, ce sont des connexions professionnelles aussi qui vont perdurer en dehors de l’école.
Plus tard, si on a des questions, on pourra toujours appeler nos amis, nos enseignants ou nos collègues de classe pour avoir leur avis sur des cas. Ce sont des liens professionnels et j’espère pouvoir revoir ces personnes dans des congrès plus tard.
Si tu pouvais donner un seul conseil à une personne qui commence le Cégep, que lui dirais-tu?
Le conseil que je donnerais, c’est : foncez! Impliquez-vous le plus possible au cégep. Ce sont deux ou trois ans de votre vie qui passent en un claquement de doigts. Il ne faut pas craindre de vivre le plus d’expériences possible parce qu’après ça, vous arriverez sur le marché du travail et ce ne sera plus jamais pareil.
Après le cégep
Quelle profession te vois-tu exercer dans 5 ans?
Après la technique, je me vois travailler dans une ville, donc au niveau municipal, comme inspecteur.