Le profil Cinéma en Arts, lettres et communication au Cégep de Rosemont selon Meg Anh

Le Cégep de Rosemont a rencontré Meg Anh, une finissante du programme Arts, lettres et communication, profil Cinéma. Découvre ce qu’elle a apprécié de sa formation et du cégep!

Le cheminement scolaire 

Parle-moi un peu de ton parcours, avant de t’inscrire au Cégep ? 

Toute petite, j’ai toujours voulu être actrice. Il faut savoir que j’habite en région, dans Chaudière-Appalaches, Bas-Saint-Laurent. Dans ce coin-là, le cinéma est un peu moins reconnu. Donc, je voulais déménager à Montréal pour, justement, aller chercher les plus grandes expériences au Québec. La ville de Montréal est reconnue pour ça. Je voulais sauter dans le bain, directement, à pieds joints!

C’est ce qui m’a amenée à venir au Cégep de Rosemont en particulier, c’est que d’où j’habite en ce moment, à Montréal, c’est le collège le plus proche. C’est pour ça que je l’ai choisi, mais je ne regrette pas mon choix. Les enseignants sont vraiment merveilleux, puis l’expérience du Cégep de Rosemont m’a apporté un plus dans mon apprentissage. Je vais en ressortir avec un gros bagage dans ma vie, puis je vais en sortir grandie aussi.

Le visage humain du Cégep

Comment décrirais-tu le Cégep de Rosemont?

Les professeurs sont vraiment très gentils. Dans n’importe quel département, ils sont accueillants. On sent qu’ils sont là pour enseigner, pour transmettre leurs valeurs. Ils sont dévoués. On a hâte d’aller à notre cours, de se présenter et d’en apprendre plus.

Donc, je pense que ce qui fait la différence au Cégep de Rosemont, ce sont les professeurs qui sont vraiment engagés dans leur métier et dans ce qu’ils enseignent.

L’excellence des programmes 

Comment décrirais-tu les cours? Qu’est-ce que vous apprenez dans le programme ?

On a des cours théoriques comme Histoire du cinéma, Cinéma québécois et Cinéma du monde. Cinéma du monde, c’est vraiment le fun, parce qu’on apprend à voir toute l’esthétique du cinéma, partout dans le monde. C’est vraiment intéressant! Hier, justement, on a écouté un film fait en Iran. C’est tellement différent l’esthétique, puis c’est tellement beau de voir que le monde entier encourage ce mode d’art dans la vie de tous les jours!

Le cours Cinéma québécois est le fun aussi parce que ça nous fait réaliser qu’au Québec, on est bons et qu’il faut continuer à encourager notre culture.

Puis, en Histoire du cinéma, c’est le fun de partir de tous les courants, de A à Z, puis de voir qu’il y a autant du burlesque que du contemporain dans le cinéma.

On a aussi des cours de publicité qui nous aident à développer encore plus notre créativité, à « brainstormer » sur plein d’idées.

Il y a des cours pratiques qui nous font encore plus apprendre autant en montage, qu’en réalisation, qu’en tournage. L’esprit d’équipe est super important en Arts, lettres et communication, profil Cinéma. C’est vraiment le fun parce qu’on devient unis.

À la quatrième session, on se sent vraiment alliés. On fait un dernier projet, qui est le projet d’intégration. On réalise un projet pour le présenter au Cinéma Beaubien. C’est vraiment une soirée que tout le monde attend parce qu’on sait qu’on va avoir du plaisir et qu’on était là, les uns pour les autres, depuis le début.

Quel a été ton projet « Coup de cœur »?

Mon projet «Coup de cœur», je dirais que c’est le projet que je fais présentement pour le dernier cours pratique, Projet d’intégration, et qui sera présenté au Cinéma Beaubien à la fin du mois de mai.

Ce projet met en valeur tout ce que j’ai acquis dans les quatre dernières sessions. Je pense que c’est le projet qui me rend la plus fière en ce moment parce que j’ai vu mon amélioration de mon premier projet jusqu’au projet d’aujourd’hui.

Donc, c’est celui-là.

Comment décrirais-tu tes enseignantes?

Les deux enseignants qui ont fait partie de mon parcours sont Anick Saint-Louis et James Brady. Les deux ont été deux piliers pour moi.

Ils sont vraiment présents dans notre processus d’apprentissage. Ils nous poussent à être encore meilleurs chaque jour. Même quand on fait des erreurs, ils ne sont pas déçus de nous. Ils nous encouragent à nous relever, à recommencer. Parce qu’en cinéma, c’est connu qu’un montage peut échouer et qu’on doive recommencer, soit on perd nos fichiers sur notre carte SD, etc.

Donc, ce sont vraiment deux personnes qui nous ont encouragés à faire preuve de courage et de persévérance. Ce sont vraiment de bonnes personnes-ressources qui sont là du début jusqu’à la fin.

Qu’as-tu le plus aimé de ton programme? 

Je dirais tout, mais particulièrement les projets de tournage, les labos et les projets axés sur la pratique. J’aime plus les projets pratiques que théoriques, parce que c’est en pratiquant qu’on apprend plus et qu’on se met déjà dedans.

C’est le fun de réaliser des projets en équipe, puis de voir ce qu’est vraiment un plateau de tournage. On devient plus organisés, on a chacun nos rôles et on apprend les rôles que chaque membre de l’équipe doit jouer. J’adore vraiment ça.

Ça me fait réaliser, encore plus chaque jour, que je suis vraiment à ma place et que c’est ce que je veux faire plus tard.

La vie étudiante 

Que retiens-tu de ton passage au Cégep? 

Le cinéma, premièrement. Parce que je suis venue, justement, étudier pour le cinéma.

Je vais retenir à quel point l’art du cinéma est beau et important. Puis qu’en allant écouter un film au cinéma, ce n’est pas juste de s’asseoir et de manger du popcorn. C’est de voir tout le travail, l’énergie que toute une équipe a mise derrière le film. C’est un art tellement beau, qui veut dire tellement de choses. Je crois que c’est ce que l’école m’a appris le plus.

Si tu pouvais donner un seul conseil à une personne qui commence le Cégep, que lui dirais-tu ?

Le conseil que je donnerais serait: « Fais-toi confiance et fais-le pour toi. »

L’entrée au cégep, c’est ton choix de vie qui va faire en sorte que, dans cinq ans, c’est là où tu vas te retrouver. Ne t’arrête pas devant rien. Si tu as des rêves, c’est maintenant ou jamais qu’il faut que tu les réalises. Personne d’autre ne le fera à ta place.

Après le cégep 

Quelle profession te vois-tu exercer dans 5 ans ? 

Réalisatrice. Peut-être réalisatrice indépendante, ce qui est un peu plus difficile parce que, souvent, les réalisateurs ont besoin d’un scénariste et d’un producteur pour les financer. Tandis qu’un réalisateur indépendant, ça se finance un peu plus lui-même, ça ne dépend de personne. J’aimerais aussi être réalisatrice pour réaliser des films québécois et contribuer encore plus à la culture d’ici. Parce que les films québécois, je les trouve vraiment bons.

Programme en lien avec l’article

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Arts, lettres et communication – Profil Cinéma

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