Le programme Histoire et civilisation au Cégep de Rosemont selon Xavier

Le Cégep de Rosemont a rencontré Xavier, un finissant du programme Histoire et civilisation. Découvre ce qu’il a apprécié de sa formation et du cégep!

Le cheminement scolaire 

Comment as-tu découvert le programme Histoire et civilisation? 

Je m’intéressais beaucoup à l’histoire. J’ai découvert le programme quand je suis allé faire les inscriptions au cégep. Il y avait beaucoup de cégeps qui offraient les sciences humaines, mais je cherchais un programme qui était plus orienté vers l’histoire, beaucoup plus que les autres sciences sociales. Puis j’ai trouvé le programme d’histoire à Rosemont et je me suis lancé.

Le programme d’histoire à Rosemont était beaucoup plus attrayant, il y avait plus de possibilités. Je voyais qu’il mettait vraiment l’accent sur l’histoire et le programme m’avait beaucoup intéressé. Il offre beaucoup de variétés de cours sur les périodes historiques, ce n’était pas juste une période qu’on étudiait. C’est cette diversité dans le programme qui m’a beaucoup attiré.

Vous savez, ce n’est pas juste l’histoire de l’Europe ou l’histoire du Québec, comme c’est classique. C’est vraiment l’histoire du monde, l’histoire universelle. J’aime mieux explorer le monde et non juste le Québec! Cette approche universelle m’avait beaucoup attiré. L’histoire n’est pas non plus mêlée aux autres sciences humaines.

Le visage humain du Cégep 

Comment décrirais-tu l’ambiance qui existe au Cégep de Rosemont?

Je dirais que l’ambiance est assez conviviale, l’ambiance est assez bonne. C’est sûr que quand on s’inscrit dans un programme, on est plus dans notre bulle et on essaie beaucoup de se mettre avec les autres qui sont dans notre programme.

Au fil de mon parcours, j’ai fraternisé avec beaucoup de personnes qui étaient dans différents programmes. J’ai quand même apprécié la diversité des programmes parce que ça m’a permis de voir à quoi les autres programmes ressemblaient. Je n’ai pas vécu d’autres programmes que celui d’histoire, mais j’ai quand même vu la perspective des autres sur certains programmes et comment ça pouvait leur correspondre en tant que personne. Moi, c’est le programme d’histoire qui me correspond en tant que personne.

L’excellence des programmes

Comment décrirais-tu les cours? Qu’est-ce que vous apprenez dans le programme ?

On définit beaucoup de concepts dans les cours. Par exemple, le concept de source première. On trouve quelque chose et cette chose, par exemple, est une pièce d’archéologie. Cette pièce d’archéologie peut nous servir à prouver une thèse que quelqu’un avance.

On apprend aussi à utiliser une méthode de recherche efficace, parce qu’il y a certaines sources dans les méthodes de recherche qui ne sont pas nécessairement les meilleures sources du monde. On a beaucoup appris ça en cours.

Nos enseignants nous apprennent aussi à avoir une méthode de travail : comment apprendre les concepts, surligner des mots clés, chercher ces concepts-là, problématiser également une thèse de recherche. On doit savoir comment trouver une question pour ensuite l’élaborer pour qu’elle soit encore plus intéressante pour le public.

On a aussi appris à faire des liens de l’histoire avec l’actualité. Par exemple, on a beaucoup appris sur les relations internationales. Comment les différents pays communiquent et comment ils ont été fondés. On a parlé de l’unification la France. C’est assez important parce qu’on a établi ensuite le concept de Nation.

Dans notre époque, en ce moment, on est beaucoup dans un monde composé de Nations, chaque Nation a son intérêt, chaque Nation veut quelque chose d’autres Nations et elles établissent des relations internationales en termes de diplomatie. Par exemple, au XXᵉ siècle, surtout au XXᵉ siècle, les relations internationales vont commencer à exploser. Toute la carte du monde a été découverte. On va commencer à établir des contacts avec d’autres pays dont on n’est pas nécessairement familiers et on va essayer de trouver des avantages, des intérêts qui sont communs avec ces pays.

L’ONU, qui a été fondée en 1948, regroupe notamment ces Nations, et c’est l’une des organisations les plus puissantes du monde. D’où est-ce que les Nations sont arrivées pour fonder l’ONU? C’est très en lien avec l’actualité parce qu’on le découvre sur les scènes internationales, comment ces organisations peuvent intervenir et quel pourvoir elles ont sur nous et sur notre société.

Comment décrirais-tu tes enseignantes?

Mes profs sont de très bons profs. J’ai beaucoup aimé Madame Ariane Poulin, une prof très dynamique qui a toujours le bon niveau d’énergie. Pas trop énergique, mais en même temps, pas trop détendue non plus. Elle a de l’énergie, mais juste au bon moment et elle utilise toujours le bon ton pour parler des cours et nous parler des choses qu’on a à apprendre. Elle est toujours là pour nous aider, toujours prête à répondre à nos questions quand on a des questions pertinentes à apporter. Elle est toujours intéressée à discuter avec nous également. Oui, elle est une excellente prof! J’ai beaucoup appris avec elle, surtout dans ses cours magistraux. Elle nous donne également des activités à faire, par exemple, elle nous demande de schématiser des concepts et de relier des mots clés à ce concept. Là, on peut se faire une idée du concept et c’est vraiment intéressant. Merci!

Merci aussi à Monsieur Jacques Pincince pour son cours de relations internationales, ça nous a beaucoup aidés. C’est un prof un peu plus strict, mais qui nous a beaucoup instruits et qui nous a également beaucoup ouvert la voie sur la manière de faire une recherche historique et d’appréhender l’histoire. Il nous a également beaucoup transmis sa passion de l’histoire, donc merci également à Monsieur Pincince.

J’aimerais aussi dire merci à Carol-Ann Bellefeuille, ma prof d’histoire des Amériques et d’histoire socioculturelle. Une prof qui mêle un peu le caractère de Monsieur Pincince et la dynamique de Madame Poulin. Elle est toujours prête à nous aider quand on en a besoin.

Peux-tu me parler de ton stage en Grèce?

J’ai très hâte de faire mon stage en archéologie. On va aller en Grèce et la Grèce, c’est un peu la fondation de la démocratie, la fondation de la cité occidentale moderne.

On va faire des fouilles et ça va me donner aussi une piste sur le métier d’archéologue. Je n’envisage pas d’être archéologue plus tard, mais ce sera intéressant d’avoir une perspective archéologique des faits, de savoir comment est-ce qu’on travaille parce que c’est quand même beaucoup de travail physique.

Il va y avoir également une nouvelle dynamique entre les groupes, parce que ce n’est pas toute la cohorte qui y va, ce ne sont que quelques membres qui y vont. J’ai vraiment hâte de voir la dynamique entre nos collègues, entre nous, et notre dynamique avec Madame Poulin également, parce que je sais qu’elle est quand même assez réputée pour ses voyages en Grèce. J’ai hâte de voir comment elle va nous accompagner à travers ce périple.

Qu’as-tu le plus aimé de ton programme? 

L’approche, la recherche. J’aime beaucoup explorer de nouvelles choses, explorer de nouveaux horizons. J’ai déjà une idée préconçue de l’histoire et de certaines notions, mais il y a de nouvelles choses que j’ai apprises. Par exemple, j’ai eu un cours sur le monde arabe et j’en ai beaucoup plus appris sur comment les Arabes fonctionnaient, comment leurs médecines ont révolutionné le monde, pas seulement au Moyen-Orient, mais également en Europe. J’ai beaucoup appris sur leur religion également, sur l’islam, comment l’islam s’était fondé comme religion et comment ça avait été.

J’ai aussi beaucoup appris sur comment la démocratie grecque a marché et comment ça avait révolutionné le monde. C’est vraiment une perspective différente que cette perspective européocentriste, que les historiens ont beaucoup sur l’histoire. Je suis plus en faveur d’une perspective universelle qui me permet d’explorer un peu tous les aspects de l’histoire et pas juste les aspects européens, que beaucoup d’historiens explorent.

La vie étudiante 

Si tu pouvais donner un seul conseil à une personne qui commence le Cégep, que lui dirais-tu?

Il faut que tu sois inscrit dans quelque chose que tu aimes. J’ai beaucoup aimé l’histoire et c’est cette passion qui m’a fait vibrer à travers le cégep. C’est cette passion aussi qui a fait en sorte que j’ai décidé de rester au cégep et de continuer mon cégep. Il faut vraiment choisir une passion que tu aimes, parce que si tu choisis des choses que tu n’aimes pas, tu vas t’ennuyer un petit peu, tu vas trouver la session longue et tu ne vas pas vraiment voir les bénéfices du cours où tu es inscrit. Prends quelque chose que tu aimes.

Sois à ton affaire aussi, parce que les travaux vont rapidement s’accumuler. Ce sont 15 semaines qui sont quand même intenses. On nous donne beaucoup de travaux, beaucoup de choses à étudier, beaucoup de choses à écrire, donc prépare-toi.

Prends également de l’initiative au cégep parce que, contrairement au secondaire, le professeur peut nécessairement te tirer par la queue si tu ne remets pas un travail. Il va t’avertir, oui, mais si tu n’as pas remis ton travail et que tu vois que ta note a baissé, tu devrais tenir ça pour acquis, aussi.

Au cégep, mon conseil, c’est: « Prends quelque chose que tu aimes et aie de l’initiative. Parce que, oui, au cégep, tu as une liberté, plus qu’au secondaire, mais il faut que tu utilises cette liberté avec sagesse et avec précaution. »

Après le cégep 

Où te vois-tu dans 5 ans? 

Je me suis inscrit à l’Université de Montréal pour un bac en histoire. J’ai quelques liens dans ma famille parce que ma mère est une professeure d’histoire. Ça vient un peu de là, ma passion pour l’histoire. Même si je ne veux pas enseigner la même chose qu’elle enseigne, j’envisage de faire un parcours universitaire qui soit un peu similaire au sien.

J’ai été accepté à l’Université de Montréal, au baccalauréat en histoire, pour trois ans, et je me dirigerai ensuite vers l’enseignement. J’aimerais commencer par enseigner en secondaire pour ensuite, peut-être, aller enseigner au cégep. Je veux commencer par le secondaire pour me donner une base, pour savoir si j’aime enseigner à des jeunes puisque, au cégep comme au secondaire, c’est beaucoup à des jeunes qu’on enseigne.

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