Le Cégep de Rosemont a rencontré Marianne, une étudiante du programme Arts, lettres et communication, profil Communication. Découvre ce qu’elle apprécie de sa formation et du cégep!
Le cheminement scolaire
Comment as-tu découvert le programme Arts, lettres et communication ?
J’aimais beaucoup le théâtre. C’est ce que j’ai étudié dans un autre cégep pendant un an et demi avant de venir à Rosemont. Puis j’ai réalisé que le théâtre était très concentré. Je voulais quelque chose d’un peu plus large, comme la communication.
Je suis vraiment perfectionniste dans la vie, donc j’ai vraiment regardé tous les cégeps à Montréal, tous les programmes, puis mon choix s’est porté sur les communications.
Ce qui m’a attirée à Rosemont, c’est que c’est un cégep situé proche de chez moi. Aussi, le cégep est quand même petit, donc on tisse vite des liens avec les gens. Le programme de communication est quand même réputé ici étant donné qu’il y a beaucoup de travaux pratiques. On est vraiment au cœur du métier!
Le visage humain du Cégep
Comment décrirais-tu l’ambiance qui existe au Cégep de Rosemont?
Le cégep, c’est comme une petite famille : tout le monde se connait, on voit des visages familiers.
Des gens avec qui je n’ai jamais parlé me connaissent parce que je suis très impliquée dans le cégep. Je fais du tutorat au Centre d’aide en français, je travaille au café étudiant puis je fais partie des Gauloises.
Tout le monde sait à peu près qui je suis, mais même quand je ne faisais pas du tutorat, même quand je ne travaillais pas au café étudiant, les gens me reconnaissaient un peu parce qu’on voit les mêmes personnes.
Alors, c’est vraiment une petite famille dans le fond.
Qu’aimes-tu le plus au Cégep?
Ce que j’aime le plus, c’est la gaieté du cégep. Ce que je veux dire par là, c’est que le cégep est très lumineux et les aménagements sont beaux. Surtout au premier étage, il y a le café étudiant qui est toujours beau, il y a toujours quelque chose à faire ou des évènements auxquels participer. On ne s’ennuie vraiment jamais, il y a toujours une touche de bonne humeur. Plus tôt, je suis allée au café étudiant et il y avait un bonhomme sourire sur mon couvercle! Donc, je dirais que j’aime beaucoup la bonne humeur.
L’excellence des programmes
Comment décrirais-tu les cours? Qu’est-ce que vous apprenez dans le programme ?
On fait beaucoup de choses reliées au média. On fait de la radio et du cinéma. On fait aussi du marketing, donc de la publicité, l’analyse des publicités, la recherche de stratégies en marketing. Ça touche les médias et le marketing à la fois.
Là, j’ai un cours qui s’appelle « Conférence de presse et lancement ». C’est un projet qui s’est étalé de la première semaine jusqu’à la douzième. On veut lancer la carrière d’un artiste donc c’est beaucoup de poids sur les épaules, mais c’est très concret comme projet au niveau professionnel. Je pense que ça nous distingue des autres étudiants parce qu’on fait vraiment le projet de A à Z : on fait la promotion de l’évènement, la publicité sur les réseaux sociaux… J’ai même fait une page Instagram pour l’évènement! Ça relie tout ce qu’on a appris dans le fond!
Comment me décrirais-tu l’ambiance dans tes cours?
L’ambiance est très conviviale. Tout le monde parle avec tout le monde, même ceux avec qui on a un peu moins d’affinités. Comme on a beaucoup de travaux d’équipes, on n’a pas le choix d’interagir avec tout le monde! Et on se rend compte que même les personnes avec qui on ne pensait pas se lier d’amitié sont de bonnes personnes.
On ne se sent jamais seul·e dans le programme.
Comment décrirais-tu tes enseignantes?
Engagés. Par exemple, un de mes enseignants a proposé à trois étudiantes de faire un stage en radio. C’est le genre d’expérience qui bonifie le CV!
Ils sont aussi très compréhensifs. J’ai parfois besoin de prendre un moment pour réduire mon anxiété et mes professeurs sont très ouverts à me permettre de le faire.
Ils sont très disponibles et répondent assez rapidement aux messages qu’on leur envoie. Ils sont très présents pour nous.
Quelles enseignants ont marqué ton passage à Rosemont ?
Mirabelle Ricard a fait une grande différence pour moi jusqu’à maintenant. Pour des raisons personnelles, mon parcours au cégep est comme des montagnes russes. J’ai parlé de ma situation avec Mirabelle et elle a été d’une grande écoute et a démontré beaucoup d’ouverture. Dans les moments où je me sentais moins bien, elle m’a permis de soit prendre une pause ou elle a été présente pour en parler.
Je dirais aux étudiants et aux étudiantes de ne pas avoir peur de parler avec leurs enseignants. Tous mes enseignants sont réceptifs et ouverts.
Qu’aimes-tu le plus de ton programme?
Ce que j’aime le plus, c’est la proximité que j’ai avec les autres étudiants de mon programme puis avec les enseignants. Dans ma classe en communications, nous sommes 12 personnes donc c’est évident que tout le monde se connait! Puis, on a une très grande proximité avec nos enseignants. Les professeurs sont encore plus à notre disposition quand on a besoin d’eux.
Thème 4 : Vie étudiante
Tu es tutrice au Centre d’aide en français. Peux-tu m’expliquer ce que tu fais plus précisément ?
Au Centre d’aide en français, je fais du tutorat. Donc, je suis jumelée à un étudiant qui a des difficultés en français.
Je prépare nos rencontres. Par exemple, aujourd’hui, on va travailler les fameux participes passés et le groupe nominal. Je travaille vraiment les besoins de l’élève. Évidemment, si l’élève a de la facilité avec les virgules, je ne vais pas lui faire travailler la virgule ! Je vais vraiment travailler les points faibles de l’élève, puis c’est beau de faire ça parce que tu aides un étudiant à être meilleur en français, et toi, mine de rien, ça te pousse à réfléchir aux notions que tu as vues en français ! Tu peux même comprendre des choses que tu ne comprenais pas avant ! C’est vraiment le fun.
Qu’est-ce que t’apporte cette expérience comme tutrice ?
Je dirais qu’être tutrice m’apporte de la confiance en moi. Il faut savoir que j’avais un trouble sévère du langage dans le passé. Donc, le fait de me dire que si moi, qui ai eu un trouble du langage sévère dans ma jeunesse, j’ai réussi à m’en sortir et que maintenant, je suis même tutrice de français, tout le monde peut être bon en français !
C’est ce que j’essaie de dire au plus d’étudiants possible! Donc, c’est vraiment l’estime de soi que ça m’apporte.
Tu fais partie de la grande famille des Gaulois. Parle-moi de ton expérience ?
Je fais partie des Gauloises, dans l’équipe de flag football. Je vois l’équipe en dehors des examens, en dehors des devoirs, en dehors du stress donc, c’est comme une pause dans le fond ! Une pause du cégep pour te concentrer sur le sport, qui me permet de dépenser mon énergie, d’évacuer mon stress.
Ça m’aide beaucoup de faire du sport en même temps que mes études parce que si je ne bouge pas, je vais intérioriser toutes mes émotions. Comme je peux les exprimer dans le sport, ça me fait du bien.
Si tu pouvais donner un seul conseil à une personne qui commence le Cégep, que lui dirais-tu ?
C’est si facile à dire comme ça, mais il ne faut pas hésiter à avoir confiance. Il y a plusieurs ressources au cégep! Il y a le Centre d’aide en français, le Service d’adaptation scolaire, les enseignants et plein d’étudiants qui vont être ravis de vous aider!
Je dirais d’avoir confiance en soi, puis d’avoir l’esprit tranquille.
Après le cégep
Où te vois-tu exercer dans 5 ans ?
Dans cinq ans, je me vois à l’Université de Sherbrooke dans son programme de communication. C’est là que je me verrais de continuer mon parcours en communication.
Portes ouvertes
Élève d’un jour