Le programme Techniques de l’informatique, profil Développement d’applications Web et mobiles au Cégep de Rosemont selon Arshi

Le Cégep de Rosemont a rencontré Arshi, une finissante du programme Techniques de l’informatique, profil Développement d’applications Web et mobiles. Découvre ce qu’elle a apprécié de sa formation et du cégep!

Le cheminement scolaire 

Parle-moi un peu de ton parcours, avant de t’inscrire au Cégep de Rosemont? 

Avant de m’inscrire à Rosemont, je voulais vraiment étudier en animation 3D. Je m’étais inscrite dans un autre cégep en animation 3D, mais je n’ai pas été acceptée dans le programme. C’est vraiment par hasard que je me suis inscrite à Rosemont, en informatique. Je me demandais ce que je pouvais faire pour me rapprocher un peu de l’animation 3D dans le futur. Et j’ai eu l’idée de faire une technique en informatique pour éventuellement changer de voie.

Honnêtement, au début, c’était un peu difficile parce que je n’avais jamais fait de programmation. Mais après deux sessions, j’ai réalisé que j’aimais beaucoup ça, surtout le développement d’applications mobiles! Je cherchais un programme créatif qui allait me passionner.

Quand j’ai eu mes cours d’applications natives avec monsieur Toufik Bellal, on parlait de l’interface de l’utilisateur et de la manière qu’un utilisateur navigue dans les applications mobiles. Ça m’a beaucoup intéressée. Je me suis dit: « Peut-être que je vais continuer dans cette voie! »

C’est comme ça que j’ai décidé de ne pas continuer en animation 3D, puis de rester en informatique.

L’excellence des programmes

Comment décrirais-tu les cours? Qu’est-ce que vous apprenez dans le programme?

Dans les deux premières sessions, nous avons les cours de programmation 1 et 2, où on apprend juste la base de la programmation. Comment apprendre? Comment faire des algorithmes?

Comme j’ai dit au début, j’ai trouvé ça difficile. Heureusement, mes deux cours de programmation étaient avec madame Samira Bennis. C’est une enseignante compréhensive et gentille. Elle comprenait que plusieurs personnes dans le groupe n’ont jamais fait de programmation. Elle m’a grandement aidée à trouver de la motivation pour continuer en programmation. À la fin de la première session, je n’avais pas de bonnes notes. J’étais découragée et je suis allée voir Madame Samira pour lui demander ce que je faisais là. Elle m’a donné la motivation pour continuer, elle a cru en moi.

Maintenant, j’ai un stage en applications mobiles et j’adore ce que je fais! Juste le fait de savoir qu’elle croyait en moi, c’était important pour moi. Ça m’a donné la motivation pour continuer et ne pas lâcher.

Le programme comprend beaucoup de pratique. La programmation, c’est de la pratique, surtout. Je dirais que la théorie occupe peut-être 30 % du programme et que le reste, c’est de la pratique. Si tu n’essaies pas, si tu ne te pratiques pas à programmer quelque chose, tu ne vas jamais comprendre comment ça marche. C’est beaucoup de pratique!

Y a-t-il un cours que tu as particulièrement aimé?

Un projet que j’ai vraiment aimé était vers la fin de mon parcours en informatique. On a un cours à la cinquième session où on nous fait une simulation de stage. J’avais ce cours avec madame Anne-Marie Burns, qui se trouve aussi être la coordonnatrice du programme, et monsieur Patrick Lafrance. Je me suis mise avec mes collègues et on avait comme projet de faire une application mobile de A à Z. Ça m’a beaucoup aidée à comprendre comment marchent les applications mobiles. J’ai tellement aimé ça que je me suis inscrite à une compétition d’applications mobiles à l’ÉTS!

On avait 24 heures pour créer une application mobile de A à Z. C’était la première fois que je m’inscrivais à une compétition comme celle-là! J’étais hors de ma zone de confort, mais je voulais le faire pour l’expérience. Peu importe le résultat, c’était une expérience à mettre aussi dans mon CV!

J’ai vraiment aimé ces deux projets.

Comment me décrirais-tu l’ambiance dans tes cours?

Il y a ce cliché où les gens en informatique sont un peu réservés, un peu timides, un peu introvertis. Je l’ai senti au tout début de mon parcours. Les gens étaient plus gênés de parler. C’était un peu difficile de sortir de sa zone de confort. Mais après quelques sessions, quand tu revois des visages familiers, que tu as les mêmes cours avec les mêmes personnes, ça a créé une sorte de famille. C’est motivant de voir les gens autour de toi qui travaillent fort aussi!

Comment décrirais-tu tes enseignantes?

Ça se voit qu’ils sont très passionnés par ce qu’ils enseignent et par l’enseignement. Ça aide grandement les étudiants à se sentir motivés de continuer! À Rosemont, avec tous les professeurs que j’ai eus pendant mon parcours, je vois cette envie d’enseigner de la part des enseignants.

Qu’as-tu le plus aimé de ton programme? 

Ce que j’aime, c’est qu’il y a un mélange de créativité et de technique. C’est aussi un domaine qui comprend beaucoup de facettes. En développement d’applications Web ou mobiles, quelqu’un pourrait décider de se spécialiser dans les tests pour une application, ou quelqu’un pourrait faire plus de design. Ça te donne beaucoup d’options plus tard pour ta carrière.

Si tu ne sais pas exactement où tu veux aller, je trouve que notre programme à Rosemont nous donne beaucoup de cours qui touchent à plusieurs de ces facettes, pour te donner une idée de tout ce que tu peux faire avec ton DEC dans ton futur.

Comment décrirais-tu ta profession à une personne qui ne connait pas du tout le domaine?

Pour une personne qui a un intérêt pour l’informatique, mais qui ne sait pas trop quelle est la différence entre la réseautique et la programmation, comment lui expliquerais-tu ce que vous faites?

Je dirais qu’en programmation, on apprend comment fonctionne une machine. On apprend à programmer.

En réseautique, c’est plus le côté « Networking » des appareils. Par exemple, on apprend comment sont connectés tous les appareils.

Penses-tu que tu vas travailler plus en équipe ou toute seule?

Je dirais les deux, mais surtout en équipe. Dans ta carrière, c’est sûr que c’est un travail d’équipe parce que tu vas travailler avec tes superviseurs, avec tes collègues… Vous allez travailler tous ensemble sur un projet.

Même dans le programme, on travaille autant individuellement qu’en équipe. Il y a des projets à faire seul·e, puis il y a des projets de groupe aussi, donc c’est un mélange des deux. On nous apprend à travailler en équipe, surtout pendant la cinquième et la sixième sessions. Pour la simulation de stage, on ne décide pas avec qui on va se mettre pendant toute la session. Donc, pendant toute la session, on doit travailler avec ces gens. C’est comme en milieu de travail.

La vie étudiante

Que retiens-tu de ton passage au Cégep de Rosemont? 

Ce que je vais retenir, c’est le contraste entre qui j’étais au début de mon parcours et qui je suis maintenant. Même si j’ai beaucoup de choses à améliorer en tant qu’étudiante, en tant que personne, je dirais qu’au début de mon parcours, j’étais incertaine. Je n’étais même pas sûre si c’est vraiment en informatique que je voulais continuer ma carrière. Mais, avec le temps, j’ai appris à aimer ça, à sortir de ma zone de confort et à m’inscrire dans des activités ou dans des compétitions que je n’aurais jamais imaginé pouvoir faire. Même cette entrevue, par exemple, au début de mon parcours, je ne pense pas que j’aurais accepté!

Donc, je dirais que je retiens le parcours que j’ai fait, tant sur le plan personnel que professionnel.

Si tu pouvais donner un seul conseil à une personne qui commence le Cégep, que lui dirais-tu?

Je lui dirais de ne pas s’en faire si la première session va vraiment mal.

L’important, c’est d’apprendre de ses erreurs. Tout le monde fait des erreurs! L’important, c’est ce qu’on fait de ses erreurs? Est-ce qu’on apprend quelque chose ou on ne fait rien?

Commencer le cégep, ça peut être quelque chose d’un peu effrayant. Tu ne sais pas vraiment ce que tu veux faire pour le futur. On nous dit au secondaire qu’on doit choisir maintenant, mais, en réalité, ce n’est pas la fin du monde de changer de plan durant son parcours.

On peut changer de carrière quand on veut.

Après le cégep

Où te vois-tu dans 5 ans? 

Dans cinq ans, je me vois peut-être comme développeuse en applications mobiles, comme le stage que je fais en ce moment. Pour le moment, j’adore ça!

Sinon, je me suis aussi inscrite à l’université parce que j’ai envie d’apprendre plus. Je me suis inscrite en cybersécurité. C’est un parcours un peu différent de ce que je fais en ce moment, mais j’ai envie d’essayer et de voir les opportunités que ça pourrait m’apporter.

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Techniques de l’informatique – Profil Développement d’applications Web et mobiles

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