Daniel est finissant du programme Techniques d’aménagement et d’urbanisme. Le Cégep de Rosemont l’a rencontré afin de discuter de son expérience collégiale.
Cheminement scolaire
Quels étaient les intérêts qui t’ont amené à choisir le programme en Techniques d’aménagement et d’urbanisme au Cégep de Rosemont ?
Au départ, j’étudiais en Sciences de la nature. Je m’y étais inscrit parce que je ne savais pas trop ce que je voulais faire dans la vie et je voulais avoir le plus d’options possible. Mais je n’y ai pas trouvé d’intérêt. Je me suis donc dis que j’allais me réinscrire au cégep et trouver une technique qui m’intéresserait. J’ai cherché sur les sites de quelques cégeps, dont le Cégep de Rosemont. J’y ai trouvé le programme Techniques d’aménagement et d’urbanisme et j’ai vu que le taux de placement était très élevé. Je m’y suis inscrit donc en espérant être accepté. Une fois inscrit, je m’étais dit que j’allais me laisser une ou deux sessions pour voir si ça m’intéresse et, finalement, j’y suis encore!
Avais-tu déjà entendu parler de la technique?
J’avais rencontré un inspecteur et je lui avais demandé comment il avait obtenu son poste et quelles avaient été ses études. Il m’a parlé du bac en urbanisme et de la technique offerte ici. J’ai donc décidé de commencer avec la technique en me disant que, si je voulais, je pourrais faire le bac plus tard. Et, finalement, je me suis trouvé un emploi et un stage dans le domaine.
Pourquoi as-tu choisi de venir étudier au Cégep de Rosemont ?
Premièrement, la localisation. C’est bien placé, il y a beaucoup d’espaces de stationnement et c’est accessible en transport en commun. C’est sur l’ile de Montréal et je vis sur l’Ile.
C’est aussi le seul endroit où la technique est offerte sur l’ile de Montréal. Le Collège a une bonne réputation: j’avais entendu parler en bien du Collège par d’autres élèves.
L’ambiance à Rosemont
Comment décrirais-tu l’ambiance qui existe au Cégep de Rosemont ?
J’aime mon expérience au Collège. Il y a beaucoup de vie. Dans la technique, on se connait bien, on est rendu comme une famille. Après trois ans, ce sont souvent les mêmes élèves qui se revoient. Il y a beaucoup d’échanges entre les élèves et les profs.
Le programme Techniques d’aménagement et d’urbanisme
Qu’est-ce que tu as le plus aimé dans le programme?
La diversité des travaux que nous avons. On touche à plusieurs domaines. On développe des connaissances en arpentage et en urbanisme, on fait un peu de génie, on touche aux infrastructures et à l’environnement. Il y a beaucoup de diversité. On se spécialise un peu dans plusieurs domaines et, en touchant à tous ces aspects, on en apprend un peu plus sur les différentes tâches des autres professionnels. Ça nous permet d’avoir des conversations avec eux et de comprendre ce qu’ils font. On ne se spécialise pas vraiment dans une discipline, mais c’est plus une diversité de spécialisations. C’est ce que je trouve le plus intéressant dans ma technique.
Pourrais-tu nous parler des types d’apprentissages que tu as aimés dans ton programme ?
On touche au dessin à la main, on fait des dessins par ordinateur et des cartes interactives. On touche à la règlementation de différentes municipalités. Il faut savoir comment lire la règlementation et comprendre ce qu’il y a à comprendre selon les domaines. Il faut aussi savoir lire un plan d’urbanisme et un schéma d’aménagement. On voit aussi de la matière en arpentage: on apprend à utiliser une station totale et à lire des carnets d’arpenteurs. On touche aussi au code civil, plus par rapport à l’immobilier, les droits entre voisins. Il y a beaucoup de notions d’urbanisme et il y a aussi un volet en environnement. Nous voyons par exemple l’utilisation des bandes riveraines, l’utilisation des fausses sceptiques, etc. C’est vraiment intéressant!
De toutes ces disciplines, lesquelles t’intéressent le plus?
Je dirais l’inspection et l’application de la règlementation, surtout avec mon stage à la Ville de Montréal où j’ai vécu une belle expérience. L’inspection offre un bon salaire et beaucoup d’avantages sociaux. C’est intéressant comme emploi. Il y a différentes tâches à exécuter, très peu de répétitions et beaucoup d’interactions avec les citoyens.
Peux-tu me parler de ton stage?
J’étais étudiant-inspecteur. J’inspectais les cafés-terrasses, les commerces et les piscines résidentielles. Pour ceux qui ont demandé des permis, je validais par rapport à la règlementation provinciale du Québec. Je vérifiais les certificats d’occupation des commerces, pour voir s’ils avaient respecté leurs fonctions dans le bâtiment.
Y a-t-il des enseignants ou des cours qui ont marqué ton passage à Rosemont ?
Je dirais Chantale Morissette. Sa connaissance et son expérience en urbanisme sont très intéressantes. Elle a beaucoup de choses à raconter sur le sujet. Ce qu’elle m’a appris en classe m’a aidé à me préparer pour des entrevues ou lorsque je dois parler d’urbanisme.
La suite après le Collège
Qu’est-ce que tu as le plus aimé de ton passage au Cégep de Rosemont?
Les cours sont vraiment intéressants. Il y a beaucoup d’interactions entre les profs et les élèves. J’ai développé une relation avec les enseignants. Ils ont beaucoup à offrir par rapport à leur expérience personnelle. J’ai beaucoup appris et ça m’a aidé pour ma propre expérience.
Où te vois-tu dans 5 ans ?
À la Ville de Montréal, comme inspecteur du code bâti. J’ai aimé mon stage et j’aimerais continuer dans ce poste.
Mot de la fin
Si tu pouvais donner un seul conseil à une personne qui commence le Cégep, que lui dirais-tu ?
Il y a beaucoup de travaux. Je conseillerais de se présenter à chaque cours et d’écouter ce que les enseignants ont à dire. Je conseille aussi de demander de l’aide et de créer des liens avec les autres élèves et les professeurs, cela aide beaucoup tout au long du parcours.