Projet Thaïlande Rosemont 2019 : Texte de Laurence Gurlekian

Ce texte fait partie de la série d’articles produits par les étudiantes et étudiants ayant participé au Projet Thaïlande Rosemont 2019. Laurence est étudiante dans le programme de Sciences humaines au Collège de Rosemont.

Circuler en Thaïlande

par Laurence Gurlekian

Laurence GurlekianLors de mon voyage en Thaïlande, j’ai été décontenancée par une réalité assez différente de celle du Canada : le comportement des conducteurs.

Tout d’abord, il était difficile de traverser une rue, car les voitures et les scooters donnaient l’impression de ne jamais s’arrêter. Je pouvais attendre à une intersection pendant plusieurs minutes sans qu’une voiture ralentisse, et ce, même lorsque le feu était vert. Alors, il fallait toujours que je traverse en même temps qu’un Thaïlandais. Étrangement, ce dernier ne semble pas avoir peur de se faire frapper par une automobile. Il semble également toujours connaître le moment opportun pour traverser une rue. Et ce qui est le plus surprenant, c’est le fait que les Thaïs n’évitent pas les voitures ou les scooters, mais ce sont ceux-ci qui les contournent. C’est pour ces raisons que je ne veux jamais traverser une rue seule.

De plus, il y a très peu de trottoirs (en tout cas, à Udon Thani et dans la région), alors il faut souvent marcher sur le bord de la rue. Ceci est particulièrement dangereux, car les voitures, et surtout les scooters, passent très près du bord de la rue, donc, très près des piétons. Lorsqu’il y a des trottoirs, ceux-ci sont souvent en mauvais état. En effet, les pierres sont craquées et instables. En plus de cela, peu d’espace y est disponible, car les magasins ambulants s’y sont tous installés. Alors, il devient très difficile pour un étranger de marcher dans les rues thaïlandaises.

Ensuite, les conducteurs agissent dangereusement sur les routes. En effet, les conducteurs de scooters ne portent pas de casque et les conducteurs ne mettent pas la ceinture de sécurité. Ceci m’a grandement choquée, car les règles concernant la sécurité sont extrêmement strictes au Canada. En plus, je suis moi-même une personne qui respecte les règles, car j’ai toujours peur de me blesser. Ainsi, voir des personnes qui ne font pas attention à eux me stresse tout le temps. Je ne crois pas que la raison pour laquelle ils ne respectent pas ces règles est qu’ils ne tiennent pas à leur sécurité, je crois que c’est dans leur mentalité d’être insouciant. En d’autres mots, les Thaïs forment un peuple qui a à cœur le bien-être d’autrui malgré le fait qu’ils prennent les choses à la légère. Alors, le fait qu’ils ne font pas attention aux règles de sécurité n’est que de la simple insouciance.

De plus, beaucoup de conducteurs ne respectent pas les voies de circulation, c’est-à-dire qu’ils peuvent rouler en double où bon leur semble. Les scooters et les tuks-tuks peuvent également être plusieurs sur une voie de circulation. En effet, lors de mon premier soir à Udon Thani, afin de revenir à notre guest-house, j’ai pris un tuk-tuk qui se faufilait dans les espaces les plus restreints entre les voitures. Malgré le fait que cette expérience ait été particulièrement amusante, cette dernière m’a aussi stressée.

Bref, les rues thaïlandaises m’ont grandement marquée.

Laurence

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