Le Collège vu par…Alexandre

Le Collège vu par…

Alexandre, étudiant de 3e année en Techniques d’aménagement et d’urbanisme 

En pleine session à distance, Alexandre a prêté mains fortes à son enseignant Maurice en présentant un outil essentiel à l’apprentissage des étudiants de première année en Techniques d’aménagement et d’urbanisme.

Comment t’es venue l’idée d’aider ton enseignant Maurice dans la présentation du logiciel?  

L’an passé, j’avais assisté à la présentation du logiciel dans le cours donné par Maurice. Je trouvais que c’était le pire logiciel que j’avais utilisé dans ma vie. Comme j’ai une bonne complicité avec Maurice, je lui avais présenté mon point de vue. C’est à force d’utiliser le logiciel qu’il y a eu un switch au niveau de la motivation. C’est quand même pas pire comme logiciel finalement, c’est le fun. Maurice a vu l’intérêt que j’ai développé, il était content et satisfait. Au début de la session d’hiver 2020, on en a reparlé et Maurice m’a demandé de partager mon expérience. Après, la quarantaine est arrivée, et il m’a relancé avec l’idée. Il m’a demandé de présenter le logiciel et mon expérience personnelle sur Teams. En vrai, la présentation a duré 30 minutes. Je connaissais déjà les élèves de première année, alors c’était le fun de les revoir et de leur parler. C’était bien comme expérience, c’était le fun.  

 

Comment as-tu bâti ta présentation? Comment t’es-tu senti avant, pendant et après celle-ci? 

Il n’y a pas eu une grande préparation. J’ai dû ressortir d’anciens travaux et les présenter sur Teams. J’en ai parlé et j’ai expliqué mon expérience de manière naturelle. Cela m’a pris 5 minutes pour me préparer. Je ne suis pas un gars très nerveux. 

 
Crois-tu que ta présentation a fait une différence auprès de ces élèves? 

Je crois que certains ont vu le potentiel du logiciel. J’ai pu montrer aux étudiants des travaux complets, menés à termes. Cela les a peut-être inspirés. Avoir été à leur place au début de mon parcours, me faire présenter le logiciel par un élève de 3e année aurait pu faire une différence. 

 

Comment définirais-tu le lien que tu entretiens avec ton prof Maurice? 

C’est une petite technique ; il n’y a pas beaucoup de professeurs donc c’est facile d’avoir de bonnes relations avec eux. Depuis la fermeture des cégeps, les profs ont été proactifs et ils nous ont demandé comment ça allait. Maurice m’appelait 3 à 4 fois par semaine sur mon téléphone. On a une bonne complicité. On fait des blagues, on a du fun. Faire la présentation du logiciel avec lui, c’était le fun.  

 

Comment se passent tes études à distance? Quels sont les moyens que tu as définis pour réussir en ligne? Quels sont les côtés positifs et négatifs des cours à distance?  

Au début, j’étais super récalcitrant. Je ne voulais pas prendre des cours à distance, car je considérais que cela n’avait pas la même valeur pédagogique. Mais on n’avait plus le choix, alors j’ai embarqué dans le train. Si je peux faire une auto-critique : je n’ai pas eu les mêmes performances que si j’avais été présent. Mais les notes commencent à entrer et je vois que ça s’est bien passé considérant la situation. Ça se passe bien, mais ce n’est pas la situation que j’aurais espéré.  

Points positifs ? Étant de la Rive-Nord, je n’ai pas à me déplacer pendant une heure, une heure trente à tous les jours, plus le retour. Ça me sauve quand même 15 heures de transport par semaine. Autrement, pour les autres points positifs, j’en vois pas beaucoup. 

Points négatifs ? C’est dur sur la motivation. De pouvoir faire mes cours dans mon lit, ça peut être dangereux sur la motivation.  Je n’ai pas accès à l’équipement dont j’ai accès en temps normal à l’école. Je n’ai pas le contact avec les enseignants qui est vraiment pertinent à avoir dans un contexte particulier.  

Moyens en place ? Ça n’a pas été si difficile de m’adapter. Au final, c’est payant puisque je gagne en efficacité. Un devoir qui me prendrait 4 ou 5 jours à faire en temps normal, je le fais maintenant en une journée.  

 

Tu termines ton DEC cette année. Comment envisages-tu la suite? 

J’ai opté pour le marché de travail car il n’y a pas d’écart significatif entre les compétences et le salaire que je peux avoir avec le BAC. En plus, il y a une pénurie [de main d’oeuvre] en région dans notre domaine. Le plus vite j’entre dans le marché, plus vite ce sera payant. Je cherche de l’affichage en région (sur la Rive-Nord : Laurentides, Lanaudière). On va voir ce qui va se passer pour moi là-bas. Je ne sais pas à quel moment cela arrivera, mais je suis optimiste et je m’attends à me trouver un emploi dans les trois prochains mois. 

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